Cette série propose des gros plans sur une maison de famille désormais vide et offre une vision intimiste explorant les vestiges laissés par les souvenirs. Elle évoque puissamment la relation entre l’espace physique et les souvenirs immatériels qui y sont attachés.
La dimension personnelle ajoutée par la Maison du doyen Morel dans le Jura Bernois revêt une importance cruciale dans cette série. En tant que lieu où le photographe a grandi, chaque recoin de cette demeure renferme des couches de souvenirs intimes, des moments qui ont façonné son identité et ont contribué à sa propre histoire.
La maison devient ainsi le personnage principal de cette série photographique, dépeignant son propre récit à travers les yeux du photographe. Chaque prise de vue est une exploration intime, révélant les couches d’histoire, les souvenirs enfouis et les émotions qui ont imprégné chaque mur, chaque pièce de cette maison.
Les photographies capturent non seulement l’essence visuelle de la maison mais aussi son atmosphère, son aura particulière qui évoque à la fois nostalgie et réconfort. Elles sont le témoignage vibrant des moments qui ont forgé le photographe et qui continuent à résonner en lui, même lorsque la maison est devenue vide.
Cette maison devient ainsi un symbole universel des enfances passées, transcendant le particulier pour toucher l’universel. Elle représente un lieu où les mémoires individuelles se fondent dans une expérience collective, faisant écho à la manière dont nos propres souvenirs se connectent à un héritage partagé.
Les réminiscences d’un héritage, évoquées par ces photographies, établissent un lien entre le passé, le présent et peut-être même le futur, créant ainsi une continuité intemporelle. Elles offrent une méditation visuelle invitant le spectateur à se plonger dans ses propres souvenirs et émotions liés à des lieux chargés d’histoire personnelle.
